Je rebondis (pas de net, ces derniers jours ...)
- GTM63 a écrit:
- Pour la piézo ...
De là a actionner une soupape c'est bien moins évident l'amplitude de la piézo est trop petite et les plus grands déplacements se payent cher en énergie excitatrice et encore pour des amplitudes très inférieures au mm.
Oui, et … non !
Comme je te l’ai dit, j’ai une connaissance relativement bonne du domaine.
Il est vrai que j’ai un peu perdu pied ces 10 dernières années, mais, à cette époque, ce que l’on arrivait à faire était déjà surprenant.
On avait des solutions, d’un modèle acoustique, pour passer par des amplificateurs mécanique.
Complexe à expliquer et un peu délicat à exposer …. (
Tu parles de Défense, quelques lignes plus loin …)Bref, si à l’époque, on multipliait par x10 un déplacement, je crois que l’on doit faire mieux, nettement mieux, aujourd’hui.
Et cela d’autant plus que les forces développées sont très importantes.
Pour exemple, dans un de nos transducteurs (1985), le « ressort », constitué d’une vis M10 était, au repos, tendue à 64 Tonnes et les deux pastilles n’avaient aucun mal à les allonger d’une manière élastique à 27 kHz.
Ce que je veux dire, si l’état actuel de cette technique est encore un peu court, pour lever une soupape de 10 mm, il serait très possible d’ouvrir, ou fermer, un distributeur.
Nb : Un distributeur est une sorte de vanne hydraulique.Un robinet capable de s’ouvrir 27.000 fois par seconde et capable de piloter, par de l’huile sous haute pression, le déplacement d’une soupape.
L’usure, ou les fuites, pouvant être facilement compensé par un surdimensionnement du générateur de pression (hydraulique ou gazeux)
- GTM63 a écrit:
- Il y avait un gros problème c'était la longévité du système, l'étanchéité ne tenait pas plus de quelques heures
Là, encore, je trouve cela surprenant.
Une bonne lubrification, par brouillard d’huile (la plus performante) aurait dû subvenir à ces dégradations.
Des matériaux comme les céramiques, les revêtements de nitrure de titane, voir de diamant synthétique, auraient dû pallier à cette usure.
C’est des technologies utilisées dans le spatial, comme pour les pallier de turbomachine.
NB : Dans l’espace, les lubrifiants ne collent plus aux métaux …. - GTM63 a écrit:
- La F1 n'a plus que du classique, très évolué certes avec des revêtements, des traitements qui confèrent des propriétés de tenue aux frottements, à la température absolument phénoménales, mais elle a cessé d'être le ban d'essai pour des solutions radicalement différentes.
Sur ce point, je suis bien en accord avec toi : la F1 se fourvoie vers un chemin qui n’a plus grand-chose à apporter.
Il eut été plus intelligent, je pense (avis personnel) de lui imposer des quotas d’essence, plutôt qu’autres choses.
- GTM63 a écrit:
- Pour les condensateurs, le progrès a été encore plus rapide pas du tout boosté par les voitures hybrides ni par les téléphones portables mais par l'industrie de l'armement, les caractéristiques sont incroyables en volume, capacité, temps de stockage, restitution...
Déjà, dans les années 80, j’avais manipulé des condensateurs de la taille d’une petite pile bouton : 1 TF (sous 3,3 v, il est vrai …)
L’armement est toujours le « moteur » des technologies, il est par conséquent pas surprenant de les découvrir très demandeurs.
- GTM63 a écrit:
- Un dernier petit mot sur l'immunité des systèmes électriques, ce n'est pas l'impact des systèmes électromagnétiques sur le véhicule lui-même qui est en question, comme tu l'as souligné on peut donner une bonne EMI aux circuits embarqués, mais le législateur considère l'impact sur l'extérieur des réjections.
Arrfff ! Nous revoilà avec les « antipatates » des mobylettes de mes débuts !
Le législateur ne change guère d’idée …
- GTM63 a écrit:
- Ce n'est pas une vue de l'esprit mais quelque chose de bien réel, j'ai eu connaissance il y a environ 5 ans de ce type d'interférences sur de l'imagerie médicale pourtant très évoluée.
Oui, sur certains systèmes, cela peut poser problème.
Mais je suis surpris que tu ais trouvé cela sur de l'imagerie médicale, il y a 5 ans !
Il y a une vingtaine d’années, c’était possible, mais aujourd’hui ?
DE 90 à 2000, on pouvait rencontrer le problème, lequel était causé, dans 95 % des cas, par un mauvais déploiement des masses (des boucles de masses, alors que nous devrions rencontrer que des masses en étoile…)
Il faut également dire que dans ce genre de matériel, parfois complexe, les fréquences mise en œuvre donnent lieu à des phénomènes bien incompréhensibles !
(Déjà qu’en HF, la logique se perde au profit de l’expérience …)
En principe, scanner et IRM sont immunisés contre les rayonnements électromagnétiques extérieurs (et ils sont, de plus, dans des enceintes blindés !)
J’ai été payé pendant dix bonnes années pour le savoir.
Pour les lasers, c’est une autre histoire.