- stephanedu14 a écrit:
- A ben un petit tuto,c'est toujours bon à avoir,
Si cela était nécessaire à certain.
(Parce que c'est très simple à monter.)Mais comme les HID xénon semble vous tenter, et que, sans trop me vanter, ni trop m’avancer, je crois un peu connaitre la question.
Je me permets donc d’apporter le fruit de mon expérience
NB : J’ai, sans doute, été l’un des premiers à modifier mes éclairages.
Réglementairement, c’est interdit, … en France !
Bien que les premiers prototypes aient vu le jour dans notre beau pays, ils ont rapidement été repris, en fabrication et en commercialisation, par d’autres.
Il faut dire que l’on s’est empressé d’y coller des ajouts couteux : azimut automatique, optiques (vitrages) plastique qui, sous l’action des UV deviennent vite opaque et système de nettoyage.
C’est obligatoire en France, pour tous les véhicules, sauf les gros camions (tracteur) : Il faut dire que ces véhicules, réglementairement, ne se cabrent pas … et ne peuvent donc pas éclairer les arbres ….
Pour les motos, je ne sais pas si cela est, en France, homologué ….
Préambule :Tout d’abord, nous disposons sur nos véhicules de 12 volts continus.
Si cette forme électrique alimente, presque correctement les phares à iode, se pose le problème inhérent à cet éclairage : l’intensité électrique et la chaleur dégagée par les lampes.
NB : Je suis monté jusqu’à 180 – 240 Watts, sur une bécane.
Heureusement l’optique, en verre, à tenu, mais les fils ont rapidement fait la gueule (avant les 180 Watts).
Ceci étant dit, cela éclairait, mais rien, en comparaison avec les HID xénon !
Comment fonctionne les HID xénon ?La lampe HID xénon est une lampe à décharge (Sans filament), la lumière provient d’un plasma gazeux (Xénon ionisé).
Le point d’émission est plus petit que le filament classique : le foyer est donc mieux localisé, le réglage de la lampe plus délicat, mais mieux contrôlable que la lampe « classique ».
Pour se ionisé, le gaz a besoin, un court moment, d’une puissance et surtout d’une tension (dite d’amorçage) importante.
Cet état atteint « ionisation), l’intensité retombe (courant), et la puissance demandée redescend fortement. (1/10 de la puissance nécessaire à l’allumage).
Dans le cas d’une alimentation électrique (batterie + alternateur) faible, ce mode d’éclairage permet une substantielle économie électrique.Pour créer la tension élevée de fonctionnement, il faut adjoindre une électronique, dénommée, improprement, ballast, en France, et « inverter » chez les anglo-saxons.
Le rôle de ce boitier est de découpé le 12 volts, d’en faire une pseudo sinusoïde à haute fréquence et de rendre ainsi possible son passage dans un transformateur.
En somme, il s’agit d’une alimentation à découpage, comme celle d’un ordinateur, mais à la différence près qu’il s’agit d’une élévation de tension.
L’inverter sort donc
quelques kV, sous une fréquence élevée (normalement imperceptible à l’œil humain), amorce la lampe et entretient cet état.
Il est capable de driver une seule et unique lampe.
Pour 2 lampes, il est nécessaire d’avoir 2 inverter
(ou modèle double, il y en a quelques rares spécimens.)La lumière obtenue est, environs, 3 fois plus importante dans la version standards (lampe de 25 W) qu’une lampe à iode de 100 W (Pour vous fixer un ordre de grandeur.), de plus la nature de cette lumière, sa couleur, est, subjectivement, plus intéressante et plus confortable que la lumière (chaude) émise par les iodes.
Ainsi, la différenciation d’un bas coté herbeux (vert) est-il visible avec les HID xénon : cela rend son usage fort agréable, à fortiori lorsque l’on roule à moto ….
Nota : La température de couleur joue sur la longévité de la lampe : Plus la couleur émise est élevée (Violet, par exemple), plus la durée de la vie de la lampe décroit.
Prendre une valeur moyenne.
Bien, ce petit préambule exposé, parlons des différentes offres du marché :
Centaines sont complétement obsolètes et d’une fiabilité, plus que douteuse, d’autres beaucoup plus intéressantes.
Historiquement, il y a eu des ballasts (des vrais !), un peu comme ceux qui alimentent les néons, ca consomme, ce n’est pas fiable et cela fonctionne très mal
(Cela ne s’allume pas instantanément, voir … pas du tout !)On les reconnait à ce que sur une alimentation de la lampe, on trouve deux (2) boitiers : un petit (une grosse résistance) et un plus gros, relativement lourd.
Bref, c’est le modèle à fuir.
Ensuite, il y a eu les premiers « inverter », donc 100% électronique, se présentant sous la forme d’un seul et unique boitier.
Le boitier consomme 10 W et la lampe 25 Watts.
On les désigne comme étant des 35 Watts.
Relevé bien cette différence, elle a son importance.
Puis, nous avons eu, le même modèle, à cela près que le boitier est baptisé « Slim », il est plus plat, moins mastoque que le précédent, plus facilement dissimulable que les autres, mais de même puissance.
Enfin, parallèlement à tout cela, sont sortis des boitiers dit « 55 watts » (et plus).
Dans cette version, la lampe ne fait plus 25 Watts, mais 35 Watts.
Cela présente une puissance lumineuse non négligeable (Quoique, peut-être, pas toujours nécessaire, hors compétition)
Pour mémoire, ces puissances se déclinent, aujourd’hui, à plus de 1.500 Watts (Il n’y a plus de limite), mais pour nos véhicules, il est tout à fait envisageable de monter jusqu’à 100 – 150 Watts en hors-piste !
La lampe HID xénon se décline en 3 culot, sur lesquels un adaptateur H1 – H2 – H3 - …. Est envisageable.
Il doit même y en avoir qui se connectent directement en H1 – H2 – H3 - ….
En ce qui concerne le H4 (Lampe code ou phare), un changement de position est effectué par un moteur (linéaire ou rotatif), déplaçant la lampe (avancée ou recul, éventuellement, rotation), ou par l’interposition d’un écran.
Ces adaptations comportent 2 fils (petits et fins) repris sur l’ex embase H4 et permettant, de ce fait une position Code ou (exclusif) Phare.
La lampe, par elle-même, ne s’éteignant pas.
Certains modèles sont préférables (écran métallique)
Pour ces achats, plusieurs solutions s’offrent à vous.
Mais je dois dire que le modèle tinois de la Bay offre un rapport qualité/prix imbattable et pas forcément moins fiable qu’une autre source.
NB : J’en ai une paire de 10 ans, acheté 40 €.
Préférez, tout de même, le package rassurant du modèle similaire à un célèbre manufacturier teuton … qui fait bien sur, tout fabriquer hors Germany !.
Dernier conseil :
Comme toute électronique, préférez un endroit frais pour les inverter (Il chauffent très légèrement)
Un endroit à l’anbiance élevée ( la température ) nuirait à leur durée de vie.
Ils peuvent être soumis aux projections d'eau directes, mais ne pas abuser !
NB : Les modules sont, intérieurement, surmoulé (Potting) => coulage d'araldite chargé de billes de verre.
L’appel de courant, à l’allumage, étant relativement important, préférer un montage avec relais dont le circuit puissance serait directement pris sur la batterie et protégé avec un fusible.
La nature de l’alimentation électrique des lampes étant très particulière (HT + HF), il est fortement déconseillé de modifier cette partie du faisceau, comme de la « bricoler » en charge.Il vaut mieux, vous amusez à prendre le jus sur les fils haute-tension des bougies : ca secoue bien, mais vous aurez nettement plus de chance de vous en remettre .
(Encore qu’avec les allumages électroniques, dernier cri, il y ait des soucis à se faire …)
PS : Bien réglé, les HID Xénon n’éblouissent pas … et bien moins que les saligots qui roulent perpétuellement, plein phares !