immatriculation prototype

Bonjour,

Comment les constructeurs essaient-ils leurs prototypes sur route ouverte?
Tous les prototypes sont immatriculés! Or , normalement, il faut être homologué pour obtenir une plaque d'immatriculation.
Comment les constructeurs obtiennent -ils leurs plaques? Parce qu'ils ont une dérogation pour pouvoir réaliser des essais routiers de véhicule prototype mais ou trouver l'article de loi qui le permet? Quelqu'un sur le forum travaille t il sur des prototype de constructeur?
A+
Matchouse

J'ai appris qu'il faut d'abord obtenir un numéro de châssis avant toute demande d'homologation.
Il faut contacter l'administration qui s'occupe de cette délivrance.
je ne sais pas en France qui s'occupe de cela mais j'ai trouvé ça:

https://www.bsigroup.com/fr-CA/Secteurs-et-industries/Automobile/Code-didentification-mondiale-du-fabricant-WMI-pour-le-RU/

A+
Matchouse

Il me semble, mais à confirmer, que c'est l'Urssaf qui est le correspondant.
Un numéro wmi ne peut être demandé que par une entreprise.

La nouvelle Alpine, élue "plus belle voiture de l'année 2017" dans un concours biaisé, ne verra ses premiers clients livrés qu'en 2018.
Renault se targue du fait que la voiture a été immatriculée en 2017, or les exemplaires presse, un cinquantaine, et avant eux, les protos, roulent en plaque constructeurs.
Il y a bien eu deux voitures immatriculées en 2017, celle du patron et une autre...en RTi...
A ce jour, le dossier d'homologation devrait avoir été fait, même suite aux incendies intervenants sur les pré-séries, sans doute retardé. En fait, les centres Alpine ne peuvent aujourd'hui légalement circuler avec leurs exemplaires de démo, on parle de mai juin...

Un exemple pour une voiture de 2018, qui montre le cheminement d'un véhicule jusqu'à sa commercialisation réelle en....2018 !

matchouse a écrit:

Bonjour,

Comment les constructeurs essaient-ils leurs prototypes sur route ouverte?
Tous les prototypes sont immatriculés! Or , normalement, il faut être homologué pour obtenir une plaque d'immatriculation.
Comment les constructeurs obtiennent -ils  leurs plaques? Parce qu'ils ont une dérogation pour pouvoir réaliser des essais routiers de véhicule prototype mais ou trouver l'article de loi qui le permet? Quelqu'un sur le forum travaille t il sur des prototype de constructeur?
A+
Matchouse

pour info, j'ai bossé aux essais véhicules d'une entreprise de la région centre dont je ne donnerais pas le nom dans les années 88 à 90.
on recevait des protos et des mulets camoufflés en noir pour les protos, les mulets, eux avaient une carrosserie ancienne série avec moteur proto, supension etc. en plaque WW
certains n'avaient même pas de rétro, certaines pièces tenaient à peine... on faisait des essais sur route en accel 1er, 2eme et 3eme pleine charge, ce qui pouvait nous emmener à plus de 180km/h sur départementale. parfois on se faisait arrêter par la maréchaussée, plus par curiosité qu'autre chose, une fois choppé au radar mais pas eu d'amende car le préfet était au courant de nos essais routiers....mais çà, c'était avant
ah, ce bon vieux temps.... cà allait de la bravo à l'alpine V6turbo en passant par volvo v8 biturbo etc.....

Pour info
les autorisations préfectorales d'essayeur existent toujours
c est très strictement encadre pour éviter les soucis

on peut essayer sur des portions d autoroutes ou de nationales a terre plein central des véhicules hors normes
a des vitesses théoriquement prohibées

évidemment c est dans un cadre professionnel
et il faut être particulièrement vigilant pour éviter d effrayer les autres conducteurs

on passe l habilitation de pilote
avec les conducteurs des véhicules d interception de la gendarmerie des autoroutes
des douanes
et des escortes gouvernementales par exemple

il est bien spécifié que la notion de conduite dangereuse peut être retenue en cas d accident responsable

c est pas un Permis de tuer comme 007

A+
Yves

A l'epoque, pour nos essais quotidiens, c'etait tolere mais pas du tout encadre. C, etait en pleine bauce sur une route qui a l,epoque etait bien mmoins pratiquee qu aujourdhui. Bon on faisait pas n'importe quoi non plus. J,avais ma carte de pilote a l'epoque mais je ne l'ai jamais sortie...

J'ai fait ce métier quasi au quotidien durant trente ans, je n'ai jamais entendu parlé de carte de pilote.
Pourtant nous avions des autorisations et quelques complaisances avec les autorités locales (à une époque lointaine) qui ont disparues au fil du temps.
La règle était effectivement de ne pas effrayer les autres usagers. Il n'était pas question de faire n'importe quoi. Le roulage en excès de vitesse en ville était indéfendable, bien sur.
Nous sommes rentrée dans une ère du politiquement correct, ou plus personne ne veux se mouiller pour demander des "choses déplaisantes, mais nécessaires".
Pour en revenir à notre sujet de départ des protos des constructeurs, il y avait des dossiers montés par le constructeur pour les véhicules totalement protos. J'ai effectué une visite à l'UTAC, à l'époque afin d'avoir une immatriculation pour rouler à l'étranger. Car auparavant les W constructeurs permettaient de rouler en France même le WE (non pour les réparateurs).
Le roulage étranger était possible uniquement avec immatriculation à titre isolé (c'est possible depuis une dizaine d'années). Dans ce cas, c'est le constructeur qui engageait sa responsabilité, ce qui n'est pas la même chose que Pierre, Paul ou Jacques.

non, je parlais de ma carte perso quand je courais en 2cv cross....ffsa

tous les constructeurs ont des w de garage, ensuite l'homologation intervient bien sur tres en amont du début de la production